La trésorerie permet de satisfaire et anticiper de nombreux besoins liés au fonctionnement et au développement d’une entreprise. Une trésorerie bien maîtrisée indique une bonne santé financière. Par conséquent, il est dans l’intérêt de tout entrepreneur d’améliorer la gestion de la trésorerie pour mieux préserver son équilibre financier. Notre cabinet d’expertise comptable à Lyon, vous en dit davantage.
Définition : la gestion de trésorerie
La trésorerie est un indicateur de haute importance pour l’entreprise. Pour qu’elle puisse fonctionner et réaliser des dépenses diverses, il faut qu’il y ait de l’argent disponible en permanence, soit dans son en compte en banque, soit dans ses caisses. C’est cette somme d’argent qui compose la trésorerie.
Mais il s’avère que celle-ci subit quotidiennement des variations en fonction des encaissements et décaissements. Et dans l’hypothèse où les dépenses sont plus élevées, l’entreprise pourra se retrouver dans une certaine situation de difficulté financière. D’où l’importance de bien gérer sa trésorerie afin de maîtriser l’équilibre entre les entrées et sorties, et au mieux, générer un solde positif.
La gestion de la trésorerie implique par ailleurs d’évaluer les fonds réels nécessaires au financement des différents besoins de l’entreprise (besoin en fonds de roulement, dépenses courantes, charges fixes, investissement). Elle va également influencer les prises de décisions impactant sur les flux de trésorerie futurs, que ce soit à court terme ou à moyen et long terme. Par exemple, en se basant sur les échéances de paiement des créances ou le remboursement des dettes. Elle permet par là même d’anticiper le solde de compte en se reportant sur les différents mouvements de trésorerie. Enfin, gérer sa trésorerie est crucial pour renforcer sa solvabilité vis-à-vis de la banque et de ses créanciers.
Améliorer la gestion de la trésorerie
De toute évidence, améliorer la gestion de la trésorerie constitue une garantie de liquidité pérenne pour l’entreprise. Elle nécessite en revanche la mise en place de procédures et actions adéquates, pour anticiper correctement sa croissance et parer aux éventuels risques liés à sa trésorerie.
En l’occurrence, améliorer cette activité amène à jongler sur différents éléments, à savoir :
- Le besoin en fonds de roulement (BFR) : cette composante représente la ressource financière indispensable au financement des besoins de l’exploitation indépendamment d’encaissements clients immédiats. Elle désigne donc la capacité de l’entreprise à faire face aux décalages de trésorerie entre les encaissements et décaissements. Un BFR faible (notamment inférieur au fonds de roulement) occasionne dans tous les cas une trésorerie positive car les besoins à court terme sont couverts par les ressources à court terme. Il est donc important de maintenir ce niveau de BFR pour optimiser sa trésorerie.
- Les stocks : parce qu’ils représentent des coûts conséquents pour l’entreprise, une gestion convenable est nécessaire pour minimiser les besoins en financement, notamment le BFR. Le résultat est donc le même sur la trésorerie. Dans une autre mesure, optimiser le taux de rotation des stocks réduit l’immobilisation de capitaux pouvant être affectés à des usages plus rentables.
- Les créances clients : n’étant pas des sommes encaissables dans l’immédiat, le décalage dans le règlement des créances entraîne souvent un déséquilibre de trésorerie. Pour combler le vide rapidement, la société peut alors prévoir un raccourcissement des échéances de paiement. Une autre méthode consiste aussi à se faire payer à l’avance sans attendre la date de l’encaissement. Il s’agit de l’affacturage, dont l’objet est de céder des créances clients à un établissement spécialisé. Celui-ci se charge de régler le montant dû sous forme d’avance, et le récupérer auprès des débiteurs à l’échéance.
- Les dettes fournisseurs : l’entreprise doit décaisser une certaine somme pour régler ses factures impayées. L’impact de ces décaissements est que des prélèvements en caisse vont avoir lieu alors même que la trésorerie n’a pas été reconstituée. C’est notamment la conséquence de l’écart induit par les créances non encaissées ou encore les stocks non écoulés. Il est donc recommandé d’allonger des délais de paiement des fournisseurs dans l’espoir de conserver une marge de manœuvre suffisante tout en respectant bien entendu les délais légaux et les échéances mentionnées sur les factures.